Julien Santinelli et Sylvain Cointe, deux membres des Foulées Douces, vont être pour la première fois meneurs d’allure sur les temps respectifs de 3H30 et 5H00.
Jérôme des Foulées Douces > Sylvain, Julien, pourquoi vous êtes-vous proposés comme meneurs d’allure ?
Sylvain > J’ai proposé à l’organisation du marathon de Poitiers de créer des meneurs au-delà du traditionnel 4h30, je pense que tous les coureurs méritent une attention particulière surtout ceux qui souffrent à l’arrière du peloton. Je profiterai de ce moment pour filmer les coureurs et l’organisation vu de l’arrière et non de l’avant comme cela est fait généralement.
Julien > Lors de mon dernier marathon je me suis pas mal appuyé sur les meneurs (cela m’a beaucoup aidé à réaliser mon objectif), j’avais envie de découvrir ce rôle. En plus de cela étant de la région et aimant la course à pied, si je dois tenir ce rôle c’est bien pour ce marathon.
Se faire plaisir, venir avec le sourire et repartir avec une grande estime de soi car dans tous les cas on est gagnant car on a osé le faire
Jérôme des Foulées Douces > Quelle est votre expérience / temps de référence au marathon ?
Sylvain > J’ai à mon actif une dizaine de marathons, mon temps référence sur marathon est de 3h36 à La Rochelle
Julien > J’ai réalisé le marathon de Tours en 2h59 en septembre 2015.
Jérôme des Foulées Douces > A quelle vitesse allez-vous courir le marathon de Poitiers ? Va-t-elle être régulière ?
Sylvain > La régularité du meneur d’allure est le première attente de la part du coureur, pour ma part la vitesse sera de 7 min 07 par km soit 8,50 km/h environ
Julien> Je vais également courir le Marathon à allure régulière, à environ 4’50/km ou 4’55/km car il faut penser à s’arrêter à tous les ravitaillements. La stratégie va être affinée et synchronisée lors de ma prochaine rencontre avec le deuxième meneur d’allure des 3H30.
Jérôme des Foulées Douces > Quelle est votre stratégie sur les ravitaillements ?
Sylvain> Sur les ravitaillements la stratégie est simple: un arrêt court + 1 verre de glucose suivi d’un verre d’eau voire de deux s’il fait chaud + éventuellement des fruits secs.
Julien > Il est primordial de s’hydrater à TOUS les ravitaillements pour réaliser une course dans les meilleures conditions. Je conseillerais aussi à ceux qui le supportent 1 gel à chaque ravitaillement. Nous réduirons l’allure à chaque ravitaillement pour bien prendre le temps d’assimiler gel et boisson cependant je ne pense pas que nous nous arrêterons.
Jérôme des Foulées Douces > Avez-vous un conseil à donner à 3 semaines du départ pour les coureurs qui vont être à votre côté ?
Sylvain> il faut venir au marathon très bien hydraté (1,5 l au moins / jour la dernière semaine), pas fatigué (faire des sorties courtes sur les 2 dernières semaines), s’alimenter de manière variée en exagérant sur les sucres lents la dernière semaine. Le stress est bien sûr présent et il est nécessaire tout en relativisant car ce n’est qu’une course et même si l’objectif n’est pas atteint une autre occasion se présentera. Un objectif: se faire plaisir, venir avec le sourire et repartir avec une grande estime de soi car dans tous les cas on est gagnant car on a osé le faire.
Julien > Le conseil à trois semaines est de ne pas trop en faire, les dés sont jetés. Il est important de tester ces gels sur les dernières sorties longues et bien entendu le reste de son équipement.
Les conseils à deux semaines sont de commencer à faire attention à son alimentation, à l’alcool et surtout commencer à réduire le charge d’entraînement pour le jour J.
Vous pouvez poser vos questions à Julien ou Sylvain dans la boîte aux lettres des Foulées Douces ou directement sur leur compte Facebook.
Les foulées Douces de Montamisé 