Conjuguer fluidité et course-nature pour une épreuve de plus de 700 coureurs sur des distances courtes n’est pas chose aisée. Ce qui rend l’exercice possible, c’est que la forêt offre beaucoup de possibilités.
Le parcours de la première édition en 2003 n’avait pas anticipé les 600 coureurs et avait privilégié les meilleurs chemins de Moulières. Des goulots d’étranglements s’étaient rapidement formés à plusieurs endroits du parcours. Ensuite chaque année, des variantes ont été proposées. En 2009, la part de la fluidité avec des lignes droites sur chemins blancs avait pris le dessus sur les monotraces au milieu des chênes et conifères. Tous les records avaient été battus : 33mn 45 pour Franck Delhoume et 37 mn 07 pour Malika Coutant sur le 10 km, 15mn 49 pour Laurent Bosquet et 20 mn 05 pour Amandine Gourdeau sur le 5 km. Depuis 2012, un compromis a été trouvé avec un départ en ligne droite large sur deux km permettant d’affiner le peloton, permettant à chacun de trouver sa place avant de rentrer au coeur de la forêt. Ensuite une alternance de chemins blancs et monotraces permet d’allier technicité et attaques pour les plus stratégiques.
« Ce parcours est à l’image de notre Forêt de Moulière, généreux mais parfois rude… Les chemins n’en finissent jamais, mais le bonheur qu’ils vous procurent vous pousse à continuer… » Manu Coussy.
Si vous voulez jeter un oeil sur le parcours ou bien même aller le reconnaitre, le voici.
Les foulées Douces de Montamisé 